Let the sunshine in

Non je vous le promets, je n'écrirai pas de poème à l'eau de rose pour le départ des gadzarts... C'est du déjà vu, je vais plutôt parler de notre dernière semaine à la ferme.
Depuis notre retour, les projets ont plutôt bien avancé à la ferme enchantée.
Après avoir profité du beau temps pour quasiment achever la rénovation de l'école, avancer dans le business du fromage, construire un système de récupération d'eau de pluie, confectionner un salon de beauté ou encore passer une soirée très sympathique dans un hôtel luxueux de la banlieue de Manille, cette semaine a débuté sous d'autres auspices.. Le soleil a laissé place au typhon qui rythme notre quotidien depuis lundi. Pour être plus précis, il pleut depuis 50 heures aux Philippines et cela ne semble pas trop vouloir s'arrêter.

Cependant, toute la Philipteam n'est pas venue jusqu'ici pour se tourner les pouces ou jouer à la coinche ( ah bon? ).  Alors sous les cordes qui tombent, certains tentent tant bien que mal de déplacer des tonnes de bambous, faire du nivellement de terrain, mettre les mains et les pieds dans la boue..
Ces activités sympathiques ont valu un petit craquage nerveux et quelques sourires jaunes , comme si la patience s'était liquéfiée à mesure que l'eau s'écoulait sur nos joues...
En fait aux Philippines, on n'a pas trop le choix: soit c'est la sueur qui nous accable pendant l'effort, soit c'est la pluie qui vient le rendre plus délicat encore.

Pour être franc, on a connu de meilleurs moments mais ce n'est qu'un sombre passage dans un océan de bonheur. Il suffit juste de prendre son mal en patience, rallonger ses pauses cartes, bouquiner et penser aux derniers instants en compagnie de nos ingénieurs disparus ( pour Alice-Marie-Julie... entre autres)... ou à nos dernières soirées passées à contempler les étoiles filantes en bonne compagnie ( Antonin si tu m'entends).

Ne vous en faites donc pas, le mauvais temps ne nous tuera pas, il ne fera que nous rendre plus fort et plus imperméable.

A l'avenir, nous tacherons de vous divertir avec davantage de nouvelles mais il est vrai que les dernières jours/nuits ( Antonin si tu m'entends) furent plutôt bien remplis.
En tout cas, on pense bien à vous, on vous souhaite une très bonne fin de journée ( de journai pour être plus juste - cf Thibaut, Soufiane et Ben) en vous adressant les plus tendres bisous et pensées détrempés.

La fin de Jesus et de ses 12 apôtres

A nos amis Gadzarts      (Arthur, Souf, Alex, Anais, Thibaut qui nous ont quitté hier )

Quel est donc ce lien entre nous,
cette chose indéfinissable...
Comprendre les destins qui se nouent
pour nous rendre inséparables...
---------------------------------------------------------La première fois que l'on s'est vu,
c'était à Paris autour d'un verre,
des rires, des visages inconnus,
on s'est dit alors que ca allait le faire,

Déjà deux semaines sont passées,
on ne peut pas oublier,
les chansons de soufiane et d'Arthur,
Anais, Alex, Thibaut... sans vous ce sera dur

De 13 on est passé à 8,
et on aimerait bien une grosse ... entreinte
qui dure et dure sans fin,
qu'on s'en souvienne un lendemain de c...()

Désormais c'est une autre histoire,
c'est certes sans vous les gadzarts,
mais il ne sera jamais trop tard
pour aller noyer son cafard

Faites nous confiance pour continuer,
tout ce que nous avons projeté,
Donner de l'eau, battre les pavés,
on n'en reparlera à l'inté

J'aurais aimer faire cette déclaration,
mais à l'oral, j'ai l'air d'un con...
c'est pourquoi j'ai décidé d'écrire,
tout ce que sur le coeur nous voulions vous dire.

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"Quel est donc ce qui nous sépare,
qui par hasard nous réunit,
Combien d'allées de départ,
dans cette ronde infinie,

on avance au fil du temps,
au grès du vent,    
même si on vit au jour le jour,
nos envie nos amours,
on s'en va sans savoir,
qu'on est toujours ..... dans la même histoire "

De l'incroyable à l'improbable

On vous avait laissé vendredi, nous étions à la ferme prêt à s'échapper quelques temps vers des contrées lointaines... nous voilà revenus à notre point de départ, mais avec de biens belles histoires.

Vendredi soir, nous avons donc pris un bus direction Banaue ses paysages enchanteurs et ses rizières particulières. Nous sommes arrivés le samedi matin aprés une magnifique nuit dans le bus. après avoir trouvé un hotel dans le petit village aux allures de stations de montagne mais sans la neige et la chaleur philippines en plus, nous sommes partis pour notre première escapade... Avec une guide nommée Lolita (oui, les philippins sont très proches des noms francais), nous avons marché 3h dans la jungle autour de Banaue, à travers les rivières en terrasse, les cascades naturelles. Les quelques uns qui voulaient s'aventurer hors des sentiers battus se sont retrouvés soit les pieds dans la rizière soit dans des champs plutôt épineux (cf Valentin, Arthur, Ben...) Néanmoins, aucune égratinure n'était à deplorer.
Cette splendide balade à travers ce panorama déroutant et vierge de toutes traces humaines s'est poursuivie par un déjeuner à notre hotel puis d'une sieste pour la plupart d'entre nous.
D'autres ( Arthur, Soufiane, Thibaut, Romain, Charlie, Antonin,Ben & Valentin) ont opté pour une petite baignade dans une rivière de montagne digne de celles que l'on connait en Corse à une différence près... les routes pour y accéder étaient un peu ... inexistante alors autant bien s'accrocher.

La soirée débuta par un petit bar où les artistes de notre groupe ont pu en profiter pour faire un petit concert entre deux gorgées de bières ( salvatrice pour bon nombre d'entre nous cf Alex)
Cette longue journée s'acheva par un petit resto Philippin et ils nous restaient suffisament d'énergie et de voix pour faire la fermeture de l'établissement avec quelques chants grivois.

Il ne fallait pas avoir de la colle au lit pour commencer la journée de Dimanche. Même si certains ont décidé de poursuivre la soirée sur le toit de l'hotel jusqu'à une heure tardive ( 23h heure locale... les gadzarts + Ben, Alice, Valentin), tout le petit monde a pris le départ pour Batad ( aucune ressemblance avec Bagdad) qui se trouvait à 20 km.... une broutille en France... une épopée aux philippines étant donné que les batisseurs philippins préfèrent ne pas terminer les routes de montagne pour la plus grande joie des visiteurs. C'est donc vissé sur leur siège ou sur le toit de la Jeepney que nous sommes parvenus au point de départ de notre balade dominicale, un superbe point de vue, perché à 2000m d'altitude.
Le périple jusqu'à une cascade magnifique nous pris 3h de marche en descente ( 1300 mètres de dénivelés à travers des sentiers somptueux). Arrivés à la cascade d'une quarantaine de mètres, qui venait sublimer un décor de rêve,  digne du monde perdu (Jurassic Park), ce fut petite baignade et pause pour tout le monde avant de faire le chemin inverse et d'attaquer notre ascension.
A mi-chemin, nous avons pris une petite collation dans une petite hutte traditionnelle. La dernière partie de notre remontée fut l'occasion aux mecs ( "Ouais... on est des gros durs et des gros sportifs) de s'expliquer comme au tour de France sur des pentes raides. Un petit sprint sur 800m de dénivelé, avalés par les plus rapides en 27min ( Val, Ben, Romain, Arthur) ...  un peu plus pour les autres grands sportifs
La redescente de la montagne fut moins tranquille et il en fallut peu pour que le Jeepney ne se retourne dans le montagne ( les gadzarts vous feront un schéma)... ceux qui étaient perchés sur le toit s'apprêtant à sauter dans la forêt. Mais encore une fois, plus de peur que de mal, le chauffeur passant cette embuche sans broncher.
Nous reprîmes le bus à 20h direction Manille où l'arrivée était prévue à 5h ( une heure normale de réveil en somme).

Après l'incroyable de ces deux premiers jours... place à l'improbable.

Plutôt que de "perdre" dans la mégalopole philippine, nous avons donc sauté dans un autre bus direction le Pinatubo. 2h, 3 bus , 4 jeepney, 3 tricycles plus tard, nous avons atteint le dernier village avant la fameux volcan. Mais il aurait été trop beau de pouvoir l'escalader et de profiter de cet endroit lunaire pour marcher sur de la lave. Devant le prix exorbitant qui nous fut annoncé, nous avons opté pour une petite balade en 4x4 dans la caldeira du volcan à travers rivières et végétations en tout genre.
Aprés 1h de routes sportives, nous sommes arrivés au bord d'un lac qui s'est formé après la dernière éruption et 3 par 3 nous avons fait des tours sur ce dernier dans des pirogues sommaires qui gentiment prenaient l'eau... de quoi tous nous rassurer d'autant plus les guides ne nous répondaient lorsqu'on demandait inquiet  "Y a t il des poissons dangereux?"
Histoire d'être complètement inconscient, certains ont trouvé bon de se baigner ... je vous laisse deviner, c'est souvent les mêmes dans ce genre de plan ( Ben, Thibaut, Romain et Val)
Après cette baignade improvisée et un retour éclair en 4x4... nous fîmes le chemin inverse pour terminer la journée à Manille.
Ce fut fin d'aprés midi shopping, chilling and mailing... Afin de continuer notre aventure culinaire, nous avons tous diné au Macdo ou dans une pizzeria histoire de faire de nouvelles découvertes.

Nous avons davantage appris de la vie philippine en se rendant dans un bar "dansant" pour savourer quelques cocktails en début de soirée. Autant dire que quelques frenchies plutôt danseurs dans un bar où la population était davantage féminine... ca fait plutôt des ravages (dixit Romain qui devait s'éclipser dès qu'il faisait un peu trop chaud).
Pour continuer notre journée complètement impro-bable/visée, nous nous sommes rendus dans un bar karaoké dans le quartier chic de Manille où nous avons rejoint nos hôtes d'un soir.
Jusqu'à 2h pour les plus motivés, ce fut chant à tue tête ... et à en casser les oreilles pour ceux qui écoutaient, mais que ce fut drôle.
Il vînt ensuite le temps de se rentrer dans nos apparts' respectifs.. pour tous? non, un groupe d'irréductibles gaulois qui résistaient encore et toujours à la fatigue décidèrent de poursuivre la soirée jusqu'à des heures plutôt matinales, guidés par un américain aguerri des endroits typiques des nuits philippines. ( je n'en dirai pas plus, ca risquerait d'être un peu choquant).
En somme, cette journée complètement épique s'acheva à 6h pour 3 d'entre nous, je vous laisse faire vos paris sur les commentaires.

Nous voilà de retour à la ferme pour une semaine qui s'annonce encore bien dense mais certainement plus calme et "normale" que les dernières heures qui se sont écoulées.
Nous aimerions vous montrer des photos de notre périple mais n'ayant pas notre propre ordinateur, il est délicat de les mettre pour l'instant mais nous oeuvrons pour trouver une solution.
Retour à la sueur et au labeur, retour à la vie sage et sympathique de notre village... tout en gardant notre inconditionnelle bonne humeur et l'ambiance bon enfant qui règne entre nous...
Si ce message ne vous a pas assommé, vous lirez le prochain compte rendu de nos aventures très prochainement.
Enfin... rien n'est jamais certain dans un pays ou c'est plutôt l'improvisation et l'imprévisible qui guettent chaque lendemain.

Au bord de la riziere

On aurait pu attendre 80 jours pour faire le tour du monde, 40 jours afin que le déluge passe... mais ici on n'a pas pu attendre que 4 jours avant de réécrire sur notre très cher blog.

Le titre de cet article est destiné à vous annoncer notre départ pour la 8e merveille du monde , les rizières en terrasse de Banaue. Nous quitterons la ferme pour 4 jours cet aprés midi afin de passer du bon temps ailleurs que dans le bambou, les plants de café et le ciment.

Que dire depuis notre dernière publication à part que l'enthousiasme et la bonne humeur sont toujours aussi prégnant, aussi bon que la douceur du soleil philippin.
Ne croyez pas pour autant que la croisière s'amuse ou qu'on a transformé les philippines en ferme célébrités... le programme est toujours aussi dense et éreintant mais bon... on s'y fait. Les militaires s'efforcent de nous endurcir le matin afin qu'on puisse faire plus de 80 pompes à la fin de notre séjour sans agonir ( Demandez à Ben.. il vous expliquera).
Les projets avancent bien ici: l'école est presque finie et les filles de la troupe mettent un point d'honneur ( instinct maternel) pour qu'elle soit un vrai endroit de plaisir: Nettoyage de tous les jeux, des tables toutes propres et repeintes.
Par contre dès qu'il s'agit de visser, percer, trouer ou poncer, c'est au gadzart ( masculin) ou aux quelques bras de parisiens qu'il faut s'adresser.
Etageres, poubelles en bambou, construction d'un puit de récupération d'eau de pluie... en un mot on ne s'ennuie pas.
Mais nous ne sommes pas non plus devenu des forcenés, nous apprenons petit à petit à dompter nos conditions : pas d'eau courante, pas d'électricité partout, nuit sur le béton, une nourriture rudimentaire ( please les mamans : tout sauf du riz à notre retour même du Uncle ben)
aux éléments extérieurs: serpents (les amis de romain), les cafards ( compagnons de nuit d'Alice Julie Charlie Soufiane Marie ... fin en fait tout le monde), Araignées  et des quelques moustiques ( qu'ils soient porteurs de dengue ou non)

La philipteam c'est donc un groupe qui apprend à se connaitre à l'autre bout du monde et où la grivoiserie des écoles de commerce s'allie aux chants des gadzarts... un très bon mélange en somme.
Les soirées sont souvent l'occasion de jouer aux cartes, échanger .... ou faire des jeux plutôt étranges avec les philippins. Hier soir, 2 membres de l'équipe ( ROmain et Valentin) ont du finir en calecon à cause de leur performance à un jeu typiquement asiatique ( vitesse, synchronisation, fourberie).. ne vous inquietez pas, ce n'est pas aller plus loin et les deux se sont repris au bon moment sous peine de perdre leur dernier vetement.


Voilà ou en est la philipteam, il est 9h ce matin et comme tous les jours, on ne s'est pas par où commencer mais on est certain que ce sera une très belle journée.
A mardi pour de nouvelles enchantées

Le lundi au soleil

'L article aurait pu s appeler ' Monday" comme la chanson du groupe des seventies mais le relative beau temps de la journee ( tempete tropicale uniquement cette nuit) nous a fait choisir ce titre...
Quoi de beau dans la ferme celebrite aujourd hui?
Humour mis a part, ce fut a nouveau une journee dense et rythmee comme on les aime. Elle fut aussi sous le signe de l apprentissage :
Apprendre a faire un entrainement militaire a 6h du matin avec au programme pompes abdos et footing a travers tas de gravier et bambous... efforts physiques qui peuvent apparaitre aberrant pour vous, etant donne que le regime alimentaire est plutot rude pour nous... ( Ben, Charlie, Romain, Anais, Alex, Antonin, Valentin)
Apprendre a ramasser des piments en compagnie d experts en chili ( activite a laquelle toutes les filles ont pris part)
Apprendre a maitriser la machette et eviter les objets tranchants qui volent lors d une seance de debroussillage express dans les hautes herbes du village ( ne vous inquietez pas, les cobras etaient encore endormis)
Apprendre a mettre les mains veritablement dans la boue... petite pensee pour Antonin et valentin qui ont eu l immense privilege de transporter a mains nues une sorte de glaise ignoble pour replanter des herbes dans les allees du village.
Apprendre a se depasser parce que malgre tout c est la premiere fois de l annee ou presque que la fatigue provient d efforts constructifs communautaires  et non de soirees trop arrosees
Apprivoiser les transports en commun philippin, les fameux jeepnee ou les philippins s entassent toute la journee a 25 alors que la capacite est de 15.. Encore une fois, le cote pitorresque n est pas si deplaisant puisqu il permet de profiter du paysage en s accrochant a larriere du mini bus, la tete au vent... la vue a 360o est nettement plus interessante et vivante que les opentours parisiens

Apprendre encore et toujours.... je vais un peu abreger de peur d etre a court d imagination demain

Enfin, preuve que le village est un lieu de vie extraordinaire, il a vu sa population s accroitre de deux individus avec la naissance de 2 jumelles... Pour elles commencent l apprentissage de l existence dans un milieu bucolique mais incertain.

On aurait pu reecrire la chanson de Florent Pagny ( Apprendre a aimer) mais ca aurait ete kitsch.. en tout cas nous esperons que vous en aurez appris un peu plus sur notre sejour qui a mesure que le temps passe rend ses membres de plus en plus emerveille par ce petit coin de 'paradis"

Un dimanche à la ferme

Pour notre premier jour de véritable travail à la ferme (pour les parisiens), la motivation et l'engouement étaient de mise et c'est toute la troupe qui se retrouvait galvanisée après les retrouvailles de la veille, la soirée s'étant achevée sur des parties de cartes endiablées.
Au programme aujourd'hui:
Un long entretien avec Tony Meloto, le fondateur de Gawad Kalinga revenu sur les terrains de ses débuts pour dispenser la bonne parole, partager son optimisme débordant, ses rêves déroutants et sa joie de vivre.
- Puis vînt l'heure de préparer la semaine à venir qui s'annonce aussi riche et folle que les jours précédents ( suspens, suspens)
Chaque membre de la Philip'team selon ses envies a planifié son projet pour les jours à venir.
Ben Charlie et Antonin vont s'atteler à faire du fromage philippin un incontournable de la gastronomie mondiale, aprés avoir effectué une étude de marché digne de celle de Mackinsey.. un challenge qui sent plutôt bon.
Anais& Alexandra achèvent l'élaboration du modèle réduit de leur four solaire pour les piments
Julie, Alice et Marie commencent à mettre au point un salon de beauté au sein de la ferme où des soins comme la manucure, le massage seraient proposés aux riches visiteurs philippins
Romain& Valentin arpentent la ferme et étudient avec les fermiers les endroits stratégiques afin de construire durant leur séjour des puits de récupération d'eau de pluie...

Voila pour les projets..
Mais la vie au quotidien n'est jamais véritablement comme on l'avait préparée la veille  et c'est toujours dans la bonne humeur que toute la team a participé aux grands travaux de la journée.
Mieux que le Baron Haussman à Paris, nous avons aujourd'hui construit une dizaine d'allés entre toutes les différentes rues du village, qui lorsque la tempête fait rage, rend les déplacements impossibles. Avec beaucoup d'huile de coude, de l'entrain, de la bonne humeur et beaucoup de gravier, nos collègues d'un jour  philippins  ont vu les brèches se reboucher.
Enfin histoire de poursuivre la préparation physique pour la rentrée, les "hommes forts" ( etonnant) ont déplacé 2 maisons à travers tout le village... scènes comiques et fortes en émotion garanties.

Le soleil se couche sur la ferme enchantée mais c'est comme si la ferveur ne s'éteignait jamais. La boue récoltée sur nos habits ( dsl pour les mamans, ce sera double dose de Le chat), sur nos joues ne sont que des signes extérieurs d'un désagrément qui jamais ne vient perturber les formidables moments que nous partageons avec une population extraordinaire de générosité et d'humilité.
Cela ne fait certes que quelques jours que nous sommes ici et aprés les quelques chocs culturels qui disparaissent à mesure que notre séjour avance, mais cet endroit porte véritablement bien son nom... preuve que même au bout du monde, dans des conditions ....différentes.... les coqs chantent encore.

La Philip'team (presque) au complet

Voilà voilà les escpiens+antonin sont enfin là. Tandis que 3 membres des arts ont décidé de déserter la ferme enchantée, les galériens de manille ( les parigots) ont enfin trouvé le moyen de rejoindre le jardin d'Eden philippin ( enfin ca, c'est sans la pluie). Voyage à travers des routes défoncées entre 00h et 1h30 dans un Van dont la porte arrière avait décidé de rester ouverte, les parisiens ont été chaleureusement accueillis par les philippins endormis depuis une demi-nuit.... Crapaud, moustiques, nuit dans l'atelier couture du village après avoir ouvert la porte par la force.. tout un programme quoi.
Après une douce nuit, le réveil à 6h30 fut plutôt agréable et la découverte du village pouvait commencer.

Les retrouvailles avec nos amis ingénieurs furent célébrées autour d'un bol de riz, corned beef  au petit déjeuner ( on s'y fera).
puis programme divers et varié selon les membres de l'équipe. Atelier fabrication d'étagères pour les mecs, nettoyage et plan pour refaire l'école du village pour les filles.

C'est sous un temps pas très sympathique que s'achève la journée... mais on a très bien compris le dicton philippin: " après la pluie, la tempête".
Sinon rassurez vous, tout le monde va bien, a le sourire et regorge d'énergie pour ce week end enfin réuni. 

On vous aime !

Kuya, Ate.

"Grand frère, grande soeur" (Surnoms que nous donnent les enfants du village)

Notre mission commence donc au sein du village, le lendemain même de notre arrivée:
A l'inverse des stagiaires qui se voient assigner des "social entreprise", nous travaillons ici en qualité de volontaires dans l'attente d'instructions supplémentaires et l'arrivée des membres ESCPiens de notre équipe, qui arrivent donc demain.

Ainsi, en plus du travail effectué pour les différentes entreprises implantées dans le village, notre investissement le plus grand concerne les différents projets au profit des habitants. Ils concernent donc par exemple :
- le rehaussement d'un grand réservoir d'eau d'une contenance de 10 tonnes d'eau, le but étant d'alimenter les douches, toilettes (non, nous ne disposons pas de chasse d'eau...) et autres installations d'irrigation servant à l'agriculture.
- la création de fours solaires pour accélérer le séchage de certaines cultures, notamment le chili.
- la filtration de l'eau de pluie utilisée dans les maisons (en effet, les habitants ne disposent pas encore de l'eau courante mais récupèrent seulement l'eau de pluie)
- la réparation de diverses installations de la ferme qui sont majoritairement faites de bambous.


Pour le moment, ce sont les seuls projets que nous avons commencés. L'aide de Clarisse est précieuse dans la mesure où sa connaissance des différents besoins des habitants et des infrastructures défaillantes dépasse assez largement la notre. Aussi, nous tenons à la remercier pour ses conseils avisés et sommes admiratifs du désintéressement dont elle fait preuve et de son investissement au sein du village.

Hier soir, avec les internes nous avons organisé une soirée "repas du monde". Nous avons chacun cuisiné un plat de notre pays d'origine dans le but de les faire goûter aux habitants du village. L'ambiance était assurée par les enfants, surexcités et très bon danseurs...

Des bisous à tous :)

PS: Il fait chaud !

PPS: Les photos sont à venir

l'ESCP + antonin debarquent a manille !

Apres un (tres) long voyage, les 7 derniers sont bien arrives sains et saufs. La philipteam ne sera rassemblee que demain lorsque nous debarquerons a la enchanted farm. Pour le moment nous sommes chez Karl qui habite dans une belle maison dans une residence privee a manille. Disons que l'accueil fut... furtif. A peine etions nous arrives, karl nous a laisse a cause d'un "meeting" qui se termina aux alentours de 4h du mat selon ses dires... ( invite nous la prochaine fois !). Bref, on a du coup affronte le terrible jollybee (fast food local) sans avoir a masquer notre... surprise, c'est ca on dira surprise. Un superbe morceau de poulet frit accompagne de noodles a la "merguez", c'est ca on dira merguez (?). Disons que charlie a mange une noodle et que j'ai du faire la voiture Baley (thibaud, tu nous manques). Le reste de la nuit etait plus cool, bon a part valou et antonin qui ont eu le droit a la tele de la concierge au volume maximum toute la nuit. Il semblerait qu'elle soit sourde... tout s'explique. Julie a failli ecraser deux trois cafard, Alice s'est fait plumer aux cartes (nous avons appris que val s'entrainait tous les jours a la bataille corse depuis qu'il etait en 15eme jaune), et marie s'est reveillee sereine apres une douce nuit dans un matelat confortable.

Aujourd'hui on est a l'universite d'Ateneo, dans Manille. Karl est sorti de cette ecole en 2009 et Gawad Kalinga y detient des locaux. Notre premiere mission : realiser une etude de marche pour des entrepreneurs issus des villages GK. L'un produit du chocolat made in the Philippines "from bean to bar" (de la graine a la tablette), l'autre des fromages artisanaux. Je vous mets le lien du chocolatier : www.theoandphilo.com

En attendant les gadz, que l'ont sera heureux de retrouver demain, font du "farm work". On vous tiendra au courant en debut de semaine prochaine de l'avancee de nos travaux.

On vous embrasse fort !
Ben pour une moitie de la philipteam.

PS : Je vous avoue que l'absence d'accent m'a certainement permis de masquer deux trois fautes... j'aime.

Enchanted Farm

Nous voilà lundi à la ferme enchantée, le seul village Gawad Kalinga (GK) qui se développe autour d'une activité agricole tout d'abord, il nous faut vous commenter les quelques riches journées qui se sont écoulées depuis notre dernier article. Après nous avoir fait visiter la vieille ville de manille, Dab nous a amené manger au BBQ center dans le quartier d'affaire de Makati. Dans ce restaurant constitué d'un seul espace où la musique couvre sans peine les paroles, où les serveurs bougent en rythme (sans l'aide d'Alex qui a refusé l’invitation de l’un d’entre eux) se divertie la jeunesse dorée et stylée de Manille. Ensuite nous nous sommes dirigés non loin de là vers un hangar rempli de petites boutiques de mode et de galeries d'art ou se déroulait un concert de reggae gratuit dans une ambiance décalée, pour ne pas dire underground. 

Le lendemain fut une journée pauvre en émotion, après un réveil tardif nous avons suivi les conseils avisés de Dab et de son amie Leslie pour organiser notre future escapade à la plage. Le soir venu nous avons enfin rencontré David Nouvelot, l'unique Gadzart de Manille qui nous a aimablement invités à manger des travers de porc (et de bœufs pour le barbu) dans un restaurant fort sympathique. Nous le remercions encore pour cet agréable moment passé en sa compagnie et celle de sa compagne. 

Ce n'est que le lendemain que commença notre escapade à la plage, mais peut-on seulement parler de plage lorsqu'il s'agit de voler une heure en direction de Bohol, une des plus belles îles des Philippines ?... Accueillis par une connaissance de Leslie à l'aéroport, nous fûmes transportés jusqu'au plus bel endroit de l'île, en particulier les fameuses "Chocolate Hills" peuplées de Tarsiers sanguinaires. Sur la magnifique plage d'Alona Beach, nous trouvâmes l'hôtel de nos rêves. Un magnifique petit complexe avec piscine à la nature excessivement luxuriante ce trouvant sur la plage et dont le barman assassin savait gérer son bar... Sous une pluie digne d'une saison de mousson, nous avons succombé à l'appel des magnifiques poissons encore vivants de l'étalage d'une petite gargote sur la plage. Le lendemain, chacun munis de ses masques, tuba et palmes, une plongée tous ensemble de plus de 2h nous attendait. Au rendez-vous, poissons de toutes les couleurs, coraux et étoiles de mer à plus de 7 mètres de profondeur. Ensuite, Arthur et Thibaut s'en sont allés faire une ballade à moto à la tombée de la nuit, pendant que Soufiane profitait des derniers rayons de soleil à bord de son kayak de course... Au matin, quoi qu'il ait encore pu couler dans nos veines de la veille, nous réussîmes à prendre notre vol de retour sans trop de dommages. 

De retour chez Dab, nous avons commandé quelques pizzas pour un dernier diner en sa compagnie avant de rejoindre le lendemain Karl, notre interlocuteur privilégié chez Gawad Kalinga. Le samedi, nous sommes arrivés après 2h de trajet à l'arrière d'une camionnette officielle GK à la ferme enchantée. Nous nous sommes tout de suite rendu comptes que nous étions loin d'être les seuls étudiants actuellement sur ce site. En effet, nous avons été immédiatement mis en contact avec des jeunes provenant de tous les pays du monde (Pologne, Angleterre, Hollande, Russie, Inde, Chine, Taïwan, France), et notamment Clarisse, une française en stage ici depuis 2 mois, qui nous a aimablement fait la visite du village.

                                                                  Point de vue a Bohol

                                                                   Les Chocolate Hills

Un Tarsier en pleine sieste

 Un serveur du BBQ seduit par Alexandra

Photo de groupe dans un Jeepney